mercredi 2 novembre 2011

Sortir du nucléaire une foi !

Après l’Allemagne, l’Espagne, la Suisse, l’Italie, la Belgique choisit de sortir du nucléaire. Les marchés potentiels pour l’industrie nucléaire française se réduisent rapidement : les projets en Chine ou Inde ne servant, pour ces pays, qu’à développer leurs industries nationales pour être autonome par la suite (cf le TGV en Chine !).

 

Concrètement cela signifie que les nouveaux réacteurs, s’il y en a de commandés, seront moins nombreux donc plus cher. Le prix du KW nucléaire, déjà largement sous-estimé, ne peut qu’augmenter à un moment ou le prix du KW des diverses énergies renouvelables décroit. Les courbes se croisent déjà pour l’éolien, pour le photovoltaïque elles se croiseront dans les 10 ans au plus tard.

La bonne stratégie pour la France est donc d’investir massivement en R&D et en production dans les énergies renouvelables pour conquérir les marchés extérieurs où nous sommes devancés par les danois ou les allemands. Cette stratégie peut en partie être menée avec les entreprises engagées dans le nucléaire car certaines techniques sont proches. Elles ont donc des opportunités de reconversion.

De nouveaux marchés sont directement liés aux énergies renouvelables, en particulier celui du Smart-Grid (réseau intelligent) (il s’agit de gérer offre et demande en temps réel) ou celui du stockage où tout est ouvert à condition d’investir en R&D car aucune technologie ne se détache.



A la clé de la sortie du nucléaire des centaines de milliers d’emplois, de l’exportation et au final un monde plus vivable. C’est donc une opportunité de business mondial que la France est en train de laisser passer avec sa politique du tout-nucléaire. A voir si la nouvelle majorité issue des élections de 2012 saura redresser la barre.

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