Nicolas Sarkozy avait vertement critiqué l'accord conclu sur le nucléaire entre les socialistes et les écologistes qui prévoit la fermeture de 24 réacteurs nucléaires sur 58 en cas de victoire. En visite, vendredi 25 novembre 2011, dans une usine Saint-Gobain à Orange, puis à la centrale nucléaire du Tricastin, M. Sarkozy a fustigé ceux qui « tournent le dos au progrès » et dont la politique équivaudrait à « un retour à l'époque de la bougie ».
Nicolas Sarkozy, fait du nucléaire un de ses thèmes favoris de campagne. Non pas pour aborder objectivement un vrai sujet stratégique, comment assurer l’approvisionnement énergétique de la France pour les 50 prochaines années, mais dans un but politicien : essayer de semer la zizanie au sein de l’alliance PS-EELV (ils n’ont pas besoin de lui pour ça…)
Le vrai débat, économique, technologique, sécuritaire, sera ainsi occulté au profit de médiocres intérêts politiciens (au résultat incertains car sur un débat binaire pour/contre la majorité de nos concitoyens penchent pour le contre) et d’arrangements entre amis (il faut sauver les stocks options de la direction d’Areva et d’EDF dont les actions baissent).
A l’heure ou pays après pays (récemment le Mexique et de fait le Chili), les gouvernements décident d’abandonner le nucléaire, il est évident que l’outil industriel va souffrir. AREVA a prévu une vague de licenciement (y compris en France) qui va être reportée après les présidentielles à la demande expresse de l’Elysée. L’enjeu pour l’emploi, et la balance commerciale, est de mettre l’effort sur les produits qui correspondent au marché mondial : les énergies renouvelables, les économies d’énergies, l’efficience énergétique. Grâce à ses 7 pôles de compétitivité du secteur et ses entreprises innovantes la France est bien placée, il ne manque que le soutien de l’Etat pour réussir une percée industrielle et commerciale.
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